CONCLUSION

 

 

A la lecture de l'ensemble de cet exposé, on ne peut que conclure à la faiblesse de la cryptanalyse face à la cryptographie. Le glaive est donc en retard sur le bouclier. Cela peut rassurer : dans les pays où l'usage de la cryptographie n'est pas prohibé, on peut encore protéger ses échanges privées. On peut aussi envisager grâce à ça un commerce électronique sûr.

Cela peut aussi effrayer : des échanges totalement indéchiffrables entre différentes factions de la mafia, des possibilités d'échange via internet entre activistes d'extrême droite ou de sectes,... cela au grand jour sans que les autorités puissent avoir accès à ces informations. On pourra rétorquer que de toute façon on n'aurait pas eu accès à ces informations si elles avaient circulé de façon caché. Peut-être... mais les réseaux permettent des échanges d'un intensité d'une tout autre ampleur et qui plus est en temps réel.

Cependant, si les méthodes de cryptographie semblent avoir une réelle avance sur la cryptanalyse au niveau des théories mathématiques, il se trouve qu'elles sont appliquées par des machines qui ne sont pas parfaites. Ainsi de nombreuses rumeurs courent sur l'émergence d'algoritmes exploitant les bugs des processeurs. L'infime nombre d'erreurs que commettrait un processeur permettrait de réduire suffisament le champ des clés pour que l'on puisse déterminer la clé de cryptage. La course entre la cryptographie et la cryptanalyse n'est donc pas finie...